Le président russe Vladimir Poutine, dans un entretien avec le président de la Commission européenne, Jose Manuel Barroso, a réitéré les demandes de la Russie : l'arrêt de l'agression armée de Kiev contre l'Est de l'Ukraine et le paiement de la dette de l'ukrainien Naftogaz à Gazprom .Les deux hommes sont convenus d'un "tripartisme" c'est-à-dire de négocaitions entre l'UE, la Russie et l'Ukraine.
De son côté, le président ukrainien a demandé à son ministre de la Justice de "finaliser la préparation" du dossier pour aller devant la Cour d'arbitrage de Stockholm". Le patron de Naftogaz, s'est dit prêt "au pire scénario", comme celui de 2009, la crise gazière avec Moscou qui avait perturbé les approvisionnements en Europe.
Le Kremlin dit ne "pas avoir d'informations" sur la reprise ou non de discussions, après l'échec des pourparlers mercredi à Bruxelles sous l'égide de l'Union européenne.
Si l'Ukraine ne rembourse pas Gazprom, celui-ci demanderait alors un pré-paiement ce qui signifierait la coupure de l'approvisionnement et des perturbations sur les livraisons de gaz russe à l'Union européenne dont près de la moitié transitent par l'Ukraine.
Sources : porte parole du Kremlin , Gazprom, Naftogaz